Cuzco est fascinante et énervante, sublime et ravagée, pleine d'histoire tristement devenue folklore.
L'architecture est un mélange étonnant des styles inca et colonial.
Des blocs énormes - taillés au millimètre et encastrés sans aucun liant - se mélangent avec les couleurs, les balcons en bois et de très nombreuses églises.
Les ruelles pavées grimpent et sillonnent la ville. La nuit, des milliers de lumières la transforment en un ciel étoilé au centre duquel trône la cathédrale.
Un joyau comme celui-ci ne pouvait pas rester intact bien longtemps, et aujourd'hui la place et les ruelles du centre sont devenues une immense suite de boutiques de souvenirs et de restaurants, tous identiques. A chaque pas on est interpellé pour une boutique, un restaurant, un massage, un hôtel, ou pour faire un tour....Les femmes en habits traditionnels se promènent avec un lama ou un bébé chèvre et vendent la pose photo.
Ce flot de touristes, dont je fais partie, détruit peu à peu toute l'authenticité qu'il était venu chercher. Ainsi, dans ce genre d'endroit et d'ambiance, je me sens très mal dans ma peau de voyageur, coupable de dénaturer sur son passage sous prétexte d'une envie de découverte...
Peut-on voyager sans détruire ?
C'est vraiment fascinant ces blocs qui s'ajustent au millimètre.
RépondreSupprimerC'est toujours un plaisir de te lire. Mais ce serait une plus grande joie encore d'entendre ton récit de vive voix.
Yann
Nous sommes silencieux, Seb, mais on est là et on pense à toi, on parle de toi...
RépondreSupprimerMerci encore, pour ce blog! Continue bien.
Bernadette