samedi 11 septembre 2010

Lima / Huacachina / Paracas

Tous les voyageurs que j'ai pu rencontrer - à un près -  n'ont pas aimé Lima. Il est vrai que c'est une ville construite dans un désert, donc forcément poussiéreuse. Elle est réputée dangereuse et désagréable.

Cependant je ne l'ai absolument pas vécu comme cela. Etait-ce le fait d'avoir vécu dans une famille chaleureuse ces quelques jours, ou le temps étonnamment clair et clément ? Quoi qu'il en soit, j'y ai passé de très agréables journées.










J'avais très envie de prendre le train mythique et superbe reliant Lima à Huancayo ; mais il ne circule que deux fois par mois. Je dois ainsi attendre une semaine... Soit ! Il y a si peu de trains en Amérique du Sud et j'aime tellement les trains...

En attendant donc, je prends le temps de descendre sur la côte sud que je n'avais pas prévu de visiter...

Lundi matin j'emprunte un autocar pour Ica. La panaméricaine longe la côte dans un désert poussiéreux, ce qui lui donne une allure bien triste. Après un rapide tour en ville je continue jusqu'à Huacachina, petite oasis entourée de dunes de sable immenses. L'endroit est très touristique et j'en profite à fond : je m'offre le luxe d'une chambre individuelle équipée d'une douche privée et de l'eau chaude...



Le sport local est sans conteste le sandboarding. L'équivalent du snowboard mais sur le sable... Un buggy conduit à travers les dunes immenses et remonte les sandboarders. Je m'y essaie, mais avoir les deux pieds cloués sur la même planche ne me réussit vraiment pas et je ne suis pas meilleur que sur une planche de snowboard ! Cependant, on peut toujours s'allonger sur la planche et dévaller les dunes les plus raides à toute allure.



Après un appétissant ceviche suivi d'un après-midi de détente, je monte sur la plus grande des dunes. L'ascension est pénible, on recule d'un demi-pas à chaque pas. Mais le spectacle est à la hauteur : le coucher de soleil splendide et émouvant restera un moment fort avant de m'élancer en grandes enjambées dans une descente effrénée, en manquant de perdre l'équilibre à chaque pas.

Je me rends ensuite à Paracas tout près de Pisco. Déjà sur la plage, pélicans et oiseaux laissent présager du  spectacle des îles Ballestas. Après avoir passé le chandelier immense gravé dans la pierre par la civilisation paracas, à la façon des lignes de Nazca (on ne connaît pas vraiment ni sa signification, ni sa fonction), nous arrivons sur les îles Ballestas peuplées de milliers d'oiseaux : des pélicans, des pingouins et  des otaries.
Leur nombre et leur diversité sont  des plus impressionnants.










C'est aussi le plus important lieu de production de guano, récolté tous les 7 ans pour l'utiliser comme engrais et pour faire des explosifs, si j'ai bien compris. On en récolte d'épaisses couches pouvant atteindre jusqu'à 70cm par endroits.

Dernier ceviche avant de rentrer sur Lima et de retrouver, pour une courte soirée, la famille Diaz.

Demain, je prends le train....

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